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L’Île-du-Prince-Édouard n’est plus la reine de la patate au pays

Une petite fille assise à l'extérieur devant une assiette de frites a la bouche grande ouverte et s'apprête à y faire entrer une frite.

La demande pour des frites, notamment, est en hausse en Amérique du Nord. (Photo d'archives)

Photo : Getty Images / romrodinka

Radio-Canada

L’Île-du-Prince-Édouard, célèbre pour ses pommes de terre en abondance, n’en est plus le principal producteur au Canada.

L'Alberta est désormais la reine de la patate au pays, reléguant l’île au deuxième rang.

D’après Agriculture et Agroalimentaire Canada, l’Alberta a produit 21,8 % des pommes de terre canadiennes en 2022.

Cette province de l’Ouest est passée de justesse devant l’Île-du-Prince-Édouard, toujours responsable de 21,6 % de la production nationale de pommes de terre.

Le Manitoba développe lui aussi cette culture maraîchère et arrive troisième avec 21,3 %.

Un homme debout dans un champ tient avec ses deux mains maculées de terre une poignée de patates fraîches.

Jonathan Waugh tient une poignée de pommes de terre cultivées à la ferme familiale Willard Waugh & Sons, à Summerside, sur l'Île-du-Prince-Édouard, en août 2021.

Photo : CBC / Cody MacKay

Cela ne signifie pas que la culture de la pomme de terre est en déclin à l’Île-du-Prince-Édouard. Le Conseil de la pomme de terre de l’Île-du-Prince-Édouard déclare que la production atteint son niveau maximal dans la province.

Pendant ce temps, la demande a augmenté, particulièrement pour des frites. Cela explique pourquoi des provinces comme l’Alberta augmentent leur production.

Un emballage de petites patates produites par The Little Potato Company.

Jacob van der Schaaf et sa fille Angela Santiago ont commencé à planter de petites patates en 1996 en périphérie d'Edmonton, en Alberta. Leur entreprise, The Little Potato Company, emploie aujourd'hui 400 personnes.

Photo : CBC / Shane Ross

Cependant, le nombre de fermes qui cultivent ce féculent a diminué, passant de 262 à 175 entre 2011 et 2021 à l’île, possiblement à cause du manque de relève en agriculture.

Durant cette même période, le nombre de fermes qui se consacfrent à la culture de la pomme de terre a augmenté en Alberta, passant de 123 à 149.

Un risque demeure : celui de la surproduction, en particulier au sud de la frontière.

Quatre personnes sont montées sur un monticule de patates et remplissent des sacs et des seaux avec leurs mains ou avec des pelles.

Des citoyens viennent chercher des pommes de terre données gratuitement à la population par la ferme Cranney, à Oakley, en Idaho, le 15 avril 2020. Cette ferme a dû se débarrasser d'un demi-million de patates par manque d'acheteurs au début de la pandémie.

Photo : Associated Press / Times-News / Pat Sutphin

C’est toujours une crainte, déclare Keisha Rose Topic, de la ferme R. A. Rose & Sons, cultivateurs de pommes de terre depuis six générations dans la pointe est de l’île.

Surtout cette année : en Idaho, ils ont planté 55 000 acres de plus, ce qui leur donne un surplus de patates. Ils pourraient décider de les vendre au Canada à un prix plus bas que celles de l’Île-du-Prince-Édouard, prévient-elle.

Avec les informations de CBC

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