Loin de s’essouffler, le mouvement propalestinien de McGill prend de l’ampleur
Un manifestant propalestinien dans la zone du campement installé sur le terrain de l’Université McGill, à Montréal, le 2 mai 2024
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Des centaines d’étudiants de l’Université Concordia et des membres de P!nk Bloc, un collectif queer né lors du printemps érable, se sont joints samedi au campement propalestinien de l’Université McGill.
Les manifestants n’ont pas l’intention de plier bagage, malgré les propos du premier ministre québécois, François Legault, qui a affirmé deux fois cette semaine que le campement est illégal et qu’il compte sur la police pour le démanteler.
Honnêtement, ça ne m’étonne pas de [François] Legault. Depuis le début, il a jamais pu prendre une position forte contre le génocide en cours
, a réagi samedi une manifestante.
Sur place depuis une semaine, les manifestants demandent à l’Université McGill d’arrêter de financer des entreprises liées à Israël.
Dans leur viseur, notamment, le fabricant d’armes Lockheed Martin, principal fournisseur de l’armée israélienne.
Nous serons prêts et prêtes à partir lorsque nous serons écoutés par rapport au désinvestissement
, a averti une autre manifestante.
On est tous ensemble au nom de la justice. C’est tout ce qu’on veut, la justice
, a témoigné un homme âgé portant en écharpe un keffieh rouge, emblème de la lutte palestinienne.
Avec des informations de Danielle Kadjo